COMMENT APPRÉCIER LE SAKÉ
Délicieux aussi bien chaud que froid, le saké est une boisson polyvalente qui ne s’accorde pas seulement avec la cuisine japonaise, mais qui accompagne aussi merveilleusement bien de nombreux plats occidentaux. Voici tout ce que vous devez savoir pour commencer votre formation sur le saké.
- Le saké est-il fort ?
- La teneur en alcool de la plupart des sakés est de 16%.
- Comment choisir un saké qui me convienne ?
- Tout dépend de vos goûts personnels. La plupat des ginjo et daiginjo super-premium sont fruités et complexes, tandis que les types junmai-shu et honjozo moins onéreux sont plus simples et solides. Dégustez et faites votre choix.
- Le saké doit-il vieillir ?
- A de très rares exceptions, le saké se boit jeune, au maximum quelques mois après son achat.
- Le saké doit-il être réfrigéré ?
- Non, s’il a été pasteurisé. Toutefois, la réfigération ralentira la maturation, surtout dans le cas de sakés de haut niveau. (Les sakés non pasteurisés, appelés nama-zake, doivent être maintenus au frais sous peine de se dégrader.)
- A quelle température convient-il de boire le saké ?
- La plupart des sakés de qualité, comme les ginjo et daiginjo, se servent frais. Toutefois, à cette règle existent beaucoup d’exceptions et bien des sakés ont intérêt à se déguster chauds. Comment savoir ? Regardez les conseils du producteur sur l’étiquette et faites confiance à vos papilles.
- Dans quoi se boit le saké ?
- Des verres à vin font parfaitement l’affaire pour les sakés aromatiques de qualité. Des gobelets simples conviennent aussi aux variétés plus robustes. Bien entendu, les ‘o-choko’ traditionnels, petites coupes utilisées depuis toujours au Japon, sont séduisants et ajoutent une touche exotique.